
Depuis que j’enseigne l’équitation (classique, de pleine nature et éthologique), je continue mon cheminement dans la recherche de la relation idéale entre le cavalier et le cheval dans la pratique équestre. Malgré mes expériences, je poursuis ma formation, en fonction de mes besoins, de celui des chevaux et des cavaliers que j’accompagne, pour trouver la manière la plus juste de tisser ce lien entre les deux.
Aujourd’hui, je peux affirmer avoir une bonne expertise dans la connaissance des cavaliers, et des chevaux et de leurs comportements. Je travaille beaucoup avec mon intuition et mes ressentis. J’observe minutieusement les cavaliers, les chevaux, à la recherche de détails concernant les expressions faciales, posturales… Dans ma pratique, le monde émotionnel occupe une place importante. Et il est important de comprendre dans quel état émotionnel se trouve le cheval pour construire la relation dans l’apaisement et la confiance, et ne pas le laisser s’installer dans des émotions trop fortes qui pourraient nuire aux apprentissages et créer du danger.
Les chevaux sont des animaux nomades et sensibles des grands espaces, qui ont besoin de stimulations sensorielles et sociales. Aujourd’hui, il n’est plus possible dans nos régions d’avoir cette vie nomade. Mais la sédentarité (au pré) n’est pas un problème si elle est bien gérée.
Nos chevaux ont besoin d’explorer, de sentir, d’expérimenter. Ils ne sont pas faits pour vivre dans des petits prés avec peu de congénères. Leur état psychologique risquerait de se dégrader.
Dans mon travail avec les chevaux, une de mes priorité c’est avant tout de répondre à leur besoin et surtout de les voir motiver à faire des choses, à s’impliquer. Et tout ce qu’on leur apprend à nos cotés, et qu’on leur permet de vivre à un impact direct sur leur vie en groupe dehors. Tous les jours, je remercie mes chevaux de me faire comprendre tout ça : ils ont envie de partager du temps et des activités avec nous.
Dans des périodes plus calmes où ils restent en troupeau, malgré l’espace et les ressources illimités (eau, nourriture), des tensions agonistiques naissent au sein du groupe, par manque de dépense énergétique liée l’activité physique et au divertissement.
Depuis quelques années, grâce à différents professionnels qui accompagnent mes chevaux et avec qui je me suis formée, mes chevaux sont tous montés exclusivement sans mors et avec des selles adaptées à leur morphologie et vérifiées plusieurs fois par an.
Faites en sorte que votre idée devienne la sienne.
— Ray Hunt
La technique Alexander
- Le cavalier idéal doit monter tonique et détendu. Il est assis avec légèreté, la tête élancée vers le haut, et les jambes descendues vers le bas.
- Apprenez à vous servir de votre corps en pleine conscience et à vous équilibrer autour de votre colonne en alignant votre tête.
- Des exercices sont mis en place au sol avec un gros ballon, en selle à la longe et indépendamment sur votre cheval pour ressentir et développer votre musculature profonde, responsable de la posture.
- Trouvez un fonctionnement plus juste pour réduire tensions, douleurs et stress, et améliorer le relâchement et la locomotion de votre cheval. Votre communication avec lui sera transformée.
L'équitation éthologique
L’éthologie est la science qui étudie le comportement animal. Elle permet d’avoir les connaissances nécessaires à la compréhension du cheval dans son mode de vie, dans son fonctionnement et dans son apprentissage.
L’équitation éthologique n’est pas une discipline mais une méthode d’éducation du cheval et du cavalier, qui s’appuie sur des connaissances scientifiques et équestres. Cette méthode est destinée à tous les cavaliers à la recherche d’une relation harmonieuse, pratiquant le loisir ou la compétition (augmentation des performances).
L’équitation éthologique, c’est apprendre à devenir un homme ou une femme de cheval.
Lire l’article : Qu’apporte l’équitation éthologique ?
> Lire l’article : Développer une belle relation de complicité avec la liberté