You are currently viewing Les 3 manières de respecter son cheval

Des besoins proches de la nature…

Ses besoins vont être liés à son mode de vie naturel. En priorité, un besoin de sécurité et un besoin social, auprès d’autres individus de son espèce.

Le cheval doit pouvoir avoir des contacts sociaux le plus régulièrement possible. Il supporte mal l’isolement et la vie seul.

Ensuite, il doit pouvoir s’alimenter en petites quantités de manière régulière à base de fibres (herbe, foin) pour favoriser une bonne digestion et pouvoir se déplacer tout au long de la journée.

Les hébergements qui répondent le mieux à ses besoins sont la vie en pré en troupeau (plusieurs hectares) ou en écurie active.

Les autres modes d’hébergements ne satisferont pas tous les besoins du cheval et verront leurs limites (développement de stéréotypies, changements comportementaux, santé plus fragile…).

En se rapprochant au mieux de son mode de vie naturel, nous offrons à notre cheval une bonne santé, ainsi qu’un bien être physique et mental, important à son développement et son éducation.

Une relation saine avec les humains

Notre relation aux équidés doit s’établir dans le respect mutuel. Le cheval doit nous porter de l’attention et accepter de rester en dehors de notre espace personnel. Parallèlement, l’humain doit également respecter son cheval en instaurant des bases claires de communication, et en gardant en tête cette citation :

« Aussi doux que possible, aussi ferme que nécessaire ».

L’éducation, c’est poser des règles, et les limites sont importantes. Le cheval doit avoir confiance en nous mais également nous respecter. Par moment, cela nécessite d’être ferme s’il le faut.

La balance respect/confiance doit être bien équilibrée pour une relation solide et durable.

Est ce que le matériel que j’utilise est confortable pour mon cheval ?

C’est un choix personnel d’utiliser un mors ou non.

Chaque enasure à ses atouts et ses contraintes.

Le licol éthologique est l’outil de base d’éducation du cheval. Pratique, il s’utilise à pied et monté.

Le travail en licol n’est pas une finalité. Quand le cheval connaît les réponses aux aides, il apprend à être léger. Le passage en mors est intéressant pour obtenir plus de finesse et ressentir d’avantage cette notion de contact avec la bouche du cheval. Avant l’utilisation d’un mors, il est préconisé de faire contrôler la bouche de son cheval par un dentiste. Nouvellement, des professionnels appelés bitfitter s’occupent de l’adaptation du mors à la conformation de la bouche du cheval ce qui peut éviter d’imposer un mors inadapté à notre cheval.

Certains préfereront les filets sans morts, type side pull ou bitless. A vous de faire votre choix.

« Une main de fer dans un gant de velours ».

Si un cavalier a la main dure, que ce soit avec un licol, ou un filet avec mors, la résistance du cheval existera quoiqu’il en soit.

En ce qui concerne la selle, pour le confort de votre cheval, il est important que la selle soit adaptée à son dos : équilibrage, bonne ouverture d’arcade… les saddle fitter prennent les mesures nécessaires à l’adaptation de la selle au dos du cheval.

Si la selle n’est pas adaptée, vous risquez de créer des points de tensions qui se répercuteront à différents endroits de son corps.

Une bonne relation avec son cheval est fondée autour d’un respect mutuel : respect de sa nature, de son intégrité physique, mentale et émotionnelle. Plus vous tiendrez compte de tous ces éléments, meilleure sera votre relation et l’envie de votre cheval d’être avec vous et de donner le meilleur de lui même.

Lire aussi bien être et besoins du cheval

Charlotte Pantos

Je suis Charlotte PANTOS, monitrice d’équitation classique, de tourisme équestre et instructrice d’équitation éthologique diplômée du Haras de la Cense, je vous partage mes connaissances et expériences pour vous aider et vous accompagner dans le travail relationnel avec votre cheval. J’enseigne diverses disciplines : de la randonnée, au concours complet, en passant par le dressage, le travail à pied, grâce à l’approche éthologique du cheval. Je débourre chaque année des poulains, et rééduque des chevaux qui ont vécu des traumatismes. Je suis passionnée par l’éducation des chevaux et des cavaliers, à travers une approche en pédagogie positive.