La plupart des cavaliers formés en club s’entraînent pour passer leurs galops, diplômés fédéraux d’équitation classique.

En équitation éthologique, les cavaliers se forment aux savoirs éthologiques.

Ces examens regroupent les connaissances de bases de compréhension et de la relation au cheval.

Le contenu permet de mieux comprendre l’animal cheval, avant d’apprendre le sport, comme enseigné en classique.

L’apport théorique est fondé sur les besoins naturels du cheval, son langage, sa manière de communiquer, de percevoir son environnement, ses congénères. Et vous invite à mieux comprendre les interactions sociales, le monde sensoriel et émotionnel du cheval.

En pratique, les élèves étudient la relation au cheval, à pied dans un premier temps.

Comment se positionner ? Comment faire respecter son espace et respecter celui du cheval ?

Comment lire la posture et les émotions du cheval ?

Quelle énergie et quelle intention mettre dans son corps, à quel moment ?

Tout un travail de finesse, de précision et surtout de connexion entre le cavalier et le cheval.

Le contenu des savoirs éthologiques

En équitation éthologique, les savoirs 1, 2 et 4 concernent la relation et la connexion au sol avec le cheval.
Les savoirs 3 et 5 concernent la relation et la connexion dans le travail monté.

Pour la partie au sol, au savoir 1 et 2 d’équitation éthologique, les élèves apprennent à développer leur langage corporel, leurs intentions et à réaliser des demandes claires et conscientes au cheval, en petite longe, à proximité :

mobiliser des parties du corps indépendamment les unes des autres, déplacer le cheval dans toutes les directions dans des énergies diverses, franchir des embûches, déplacer latéralement….

Tout ce travail de connexion et complicité se développe dans un premier temps en licol et longe.

Lors du savoir 4 d’équitation éthologique, la connexion plus à distance est développée : travail en grande longe, aux longues rênes, la découverte de la liberté et la connexion « invisible », où il n’y a plus de lien physique (longe). Place à la réelle complicité entre le cavalier et le cheval !

Dès le début des apprentissages, il est important de créer un climat de confiance entre le cheval et le cavalier, afin que le cheval ait envie de rester avec l’humain, sans contrainte physique.

Pour la partie monté, au savoir 3 d’équitation éthologique, nous vérifions que le cheval est prêt à accepter le matériel et le cavalier avant de monter.
Le cheval monté, est mobilisé, comme au sol.

Le cavalier monte en licol et apprend à communiquer avec son corps pour : les transitions, les changements de direction.
Le but étant de pouvoir se passer des rênes, pour amener une connexion ultime en cordelette.

Le savoir 5 d’équitation éthologique pousse le cavalier et le cheval dans un dressage d’une extrême précision et finesse.

Le cheval est sans cesse connecté à son cavalier pour exécuter des mouvements de dressage complexes, des enchaînements de sauts, en rênes et également en cordelette.

La connexion parfaite recherchée entre le cavalier et le cheval.

Le savoirs éthologiques, des diplômes valorisants

Ces programmes fédéraux sont très riches d’apprentissages et mettent en avant la complicité que les cavaliers et chevaux peuvent développer ensemble, dans la coopération et avec le moins de contraintes possible.

Cette approche est faite dans le respect du cheval et de ses besoins, et permet d’accéder à l’équitation plus « sportive », dans les disciplines classiques par exemple ou pour de la pratique de loisir.

Ces programmes développent de vraies compétences, d’homme ou de femme de cheval.

Les bases de confiance, respect et connexion sont les mêmes pour tout le monde, quelque soit les objectifs de chacun ! Ils vous assurent une pratique avec du plaisir et de la sécurité.

Si vous souhaitez vous former aux savoirs d’équitation éthologiques, contactez-moi, il y a des formations organisées tout au long de l’année.